Confinement : un français sur quatre à tenter d'arrêter la cigarette

Un sondage effectué par Le Petit Vapoteur a permis de découvrir qu’un quart des fumeurs français ont tenté d’arrêter la cigarette pendant le confinement engendré par l’épidémie du COVID-19. Ces derniers ont usé de différentes méthodes pour se défaire de leur addiction à la nicotine ; toutefois, plus de 28% de ceux qui ont réussi dans leur entreprise avouent être passés à la cigarette électronique.

CONFINEMENT : MOMENT PROPICE POUR ARRETER DE FUMER

2020, une année sous le sigle de l’épidémie du COVID-19. Alors que le confinement, mesure préventive pour prévenir la propagation de la malade, impacte négativement sur la majorité de la population, de nombreux Français profitent de cette période pour mettre en œuvre de nouvelles (bonnes) résolutions. En outre, selon un sondage réalisé par Le Petit Vapoteur, 25% des fumeurs, soit un français sur quatre, auraient pris l’initiative d’arrêter la cigarette. Pour parvenir à cette conclusion, une série de questions principalement axées sur la consommation de tabac, a été posée à un échantillon de mille personnes, toutes fumeuses. (Sondage en ligne du 26 au 27 mai 2020). Le résultat est sans appel : 25,65% affirment avoir tenté de se soustraire au tabagisme tandis que 22,66% d’entre eux assurent avoir réussi. Aussi, toujours selon le sondage, les consommateurs de tabac se sont tournés soit vers le sport (40,76%) soit vers la cigarette électronique (28,03%) afin de vaincre leur addiction. Il est à noter que les éléments suivants du questionnaire ont grandement contribué à l’élaboration de ces statistiques :

• Durant le confinement, votre consommation de tabac a-t-elle augmenté ?
• Avez-vous essayé d’arrêter de fumer durant cette période ?
• Avez-vous réussi à arrêter ?
• Si oui, par quoi avez-vous compensé ?
• Si vous n’avez pas arrêté de fumer, avez-vous l’intention d’arrêter ?
• Si vous n’avez pas arrêté, pourquoi ?

Pour expliquer cette tendance quasi généralisée à l’arrêt du tabagisme, il s’avère nécessaire de s’intéresser sur ses conséquences sur la santé et la corrélation avec l’épidémie qui sévit actuellement. En effet, d’un côté, fumer affecte les poumons ainsi le système respiratoire. D’un autre côté, il est de notoriété publique que le virus COVID-19 engendre des détresses respiratoires. Aussi, malgré qu’aucune étude n’ait prouvé une relation directe entre la consommation de cigarettes et la contamination au COVID-19, de nombreuses personnes décident de profiter du confinement pour s’extraire de cette mauvaise habitude.

PASSER DE LA CIGARETTE CLASSIQUE A LA CIGARETTE ELECTRONIQUE

En plus d’une volonté de fer, il est primordial de se trouver un substitut à la nicotine si l’on veut arrêter de fumer. C’est dans cet esprit que les 25% des Français qui ont vaincu leur addiction au tabac affirment devoir leur succès à la cigarette électronique. En effet, malgré que le vaporisateur personnel ne soit pas une « vraie cigarette », elle procure des effets similaires. Aussi, une fois que l’utilisateur réussit à se familiariser avec son appareil –donc à « vapoter correctement » –il lui est plus aisé de se défaire graduellement de la cigarette traditionnelle. De ce fait, profiter pleinement de la vape lui assure un plaisir constant et une motivation de taille dans sa résolution à l’égard de l’arrêt du tabagisme.

CONSOMMATION DE TABAC EN HAUSSE PENDANT LE CONFINEMENT

Si quatre Français sur dix ont essayé d’arrêter de fumer, le même pourcentage de fumeurs affirme avoir augmenté leur consommation de tabac durant le confinement. En effet, selon une étude menée par Santé publique France, à cause du stress qui accompagne le télétravail et l’enfermement, ces derniers ont tendance  à fumer en moyenne cinq tiges de cigarettes en plus par jour. Par ailleurs, l’angoisse relative à la situation sanitaire du pays, l’ennui et l’isolement concourent à miner la motivation du nombre de fumeurs qui ont songé à se passer de nicotine. En parallèle, les buralistes avouent enregistrer une hausse d’environ 30% à 40% de leurs volumes de vente depuis le début du confinement. En effet, plusieurs raisons expliquent ce phénomène. D’abord, la fermeture des frontières empêche tant les revendeurs que les particuliers résidant aux alentours des frontières de remplir leurs stocks en cigarettes à moindres coûts dans des pays étrangers comme l’Espagne. En conséquence, le paquet de cigarettes de la marque la plus vendue en France atteint facilement la barre des 10 euros en cette période, soit près du double du prix normal. Ensuite, même si les clients baissent en nombre, leurs volumes d’achats augmentent considérablement. Selon les représentants des buralistes, la forte hausse de vente de tabac est principalement concentrée sur les zones frontalières et les zones où les Franciliens possèdent des résidences secondaires (comme l’Yvonne) ; tandis qu’une chute alarmante de la consommation est enregistrée dans les grandes villes (comme Paris).